Masajea ~ énergétique

Bien-être#160;~ Équilibre
Ongi izaite eragin praktikak eta orekatzeko bideak

Lexique

Voici une liste qui présente des notions utiles à la compréhension des pratiques. Pour recevoir et savoir...

Advaita ÔM
Il y a des voies différentes à toute démarche spirituelle, mais toutes embrassent un même but. Advaita est la pensée de la non-dualité, venue de l'Inde (Cachemire) et apparue aux environs du XIem siècle, elle est souvent associée à Shiva.
Loin de réfuter l'idée que la dualité compose l'environnement quotidien dans lequel l'existence baigne, l'Advaita y rajoute une impression intégrative. Rien ne sépare, tout relie. La volonté première de la nature est de permettre à chaque chose de retrouver le lien par lequel reconnaître l'union au Tout. La séparation factuelle qui individualise, donne à chaque singularité le pouvoir de canaliser une énergie. Avec l'intention non-jugeante, je deviens créateur. Toutes qualités qui s'éveillent à moi me rapprochent de celles du vivant, car je suis cela. La discrimination est une impression, l'expression est un pas vers la mise en forme d'une vérité consciente intime pré-existante. ÔM.
Ayurveda
Plusieurs fois millénaire, c'est une médecine institutionnalisée en Inde. Rattachée au corps médical et clinique, elle interprète la maladie comme le symptôme manifeste d'un mal de vivre ou d'une disharmonie avec l'ordre naturel et cosmique. Le symptôme informe sur la nature profonde de l'individu (prakriti et vrikriti) et oriente vers la méthode correcte pour recouvrer la santé et maintenir cet équilibre.
Le Vaidya (médecin ayurvédique) va conseiller la personne en habitude de vie, en nutrition, il va prescrire des massages spécifiques ainsi que des remèdes à base de plantes. Une alimentation appropriée, des habitudes et des comportements à faire évoluer, plus l'exercice régulier, sont la garantie d'une santé forte et durable.
Le praticien thérapeute corporel exerce une part importante dans cet effort de transformation et d'assimilation.
Chakras
Les Chakras sont apparentés à des roues qui se situent aux carrefours du corps physique et du corps de santé dit éthérique. D'autres corps contribuent à l'exercice de l'expérience individuelle : les corps émotionnel/astral, idéal/mental, egotique/causal, global/bouddhique. Ces corps vont du plus éthérés, faits de matières subtiles, au corps dense et physique que nous connaissons.
Les Chakras sont grossièrement rangés en trois catégories de différentes tailles : majeur, mineur et mini. On distingue traditionnellement sept majeurs répartis dans l'axe de la colonne vertébrale mais chacun des points dits d'acupuncture (environ 370 dénombrés) est en fait un Chakra mini ou mineur !
L'anatomie du Chakra est ainsi faite : un entonnoir dont la partie la plus fine traverse le corps physique et redonne forme à un autre cône de l'autre côté. À l'extrémité de chacun : des ouvertures nommées bouches. Dans ces cônes se trouve une toile qui retient les impuretés, entités et autres pollutions. Si ces impuretés ne sont pas évacuées, elles peuvent trouer la toile et amener à des troubles graves de dérèglement psychique. Les Chakras absorbent la force de vie (le Prana, énergie brillante) du soleil, de l'air et de la terre,… et recrachent l'énergie viciée, tout comme le font les pores de la peau.
Les Chakras sont colorés, ils participent aux fluctuances colorées de l'Aura. Ils sont en constant mouvement de rotation horaire et anti-horaire pour absorber et relâcher des informations. Le soin pranique, qui travaille dans la majorité des cas sur onze Chakras (neuf majeurs et deux mineurs), aide au nettoyage du Chakra puis instille par une intention colorée un surplus d'énergie. Cela a pour conséquence de soulager et, à terme, d'éliminer les barrières qui empêchent l'échange avec les corps subtils pour enfin conserver la roue en état normal de fonctionnement.
Il existe de nombreux sites de description des Chakras et de leur rôle participatif à la spécificité humaine.
Chi et Chi gong
On trouve dans la tradition chinoise une grande variété de sortes de Chi ou Qi (en écriture Pinyin).
Il existe à profusion dans l'air et dans la lumière naturelle dont nous fait grâce le soleil. Au travers des Chi gong ou technique de Chi et Tai chi chuan, on apprend à capter l'énergie de l'univers et à la concentrer au Dantien.
Le Chi est dans la nourriture matérielle, dont on doit toujours veiller à absorber ne serait-ce qu'une petite quantité journalière. La nourriture transformée par le corps alimente ultimement le Jin, la substance sexuelle, liée aux reins là où se tient la force énergétique originelle dont nous tirerons bénéfice tout au long de la vie. La transformation du Jin en Jin Chi assimilable, en fait une pratique ésotérique du Tao appelée Nei dan, dont le but est de prolonger la vie vers l'au-delà.
C'est dans le Dantien que le Chi s'accumule, se condense, en vue d'être disponible pour le fonctionnement quotidien du corps biologique. À la suite de trop d'émotion, de travail, de pensée, on peut perdre son Chi intérieur comme une bassine qui aurait des fuites. Lorsque le Dantien se trouve vidé, il reste un lieu secondaire de stockage de l'énergie disponible : les genoux. Lorsque que les forces originelle du Jin sont touchées, l'individu est en état de ce qu'on nomme actuellement le burning out.
Le Chi est à la base une onde électromagnétique et c'est aussi ce que sont les pensées, les émotions, les intentions. D'où l'importance d'apprendre à les contrôler par des pratiques méditatives.
Dosha et constitution ayurvédique
Les cinq éléments primordiaux panchmahabhutas Terre / Eau / Feu / Air / Éther ou espace,lien sont à l'origine de tout ce qui existe . C'est la répartition singulière de ces cinq éléments qui va donner une nature unique à toute chose. Chez l'humain aussi on va retrouver leur présence et la dominance innée de certains éléments va déterminer le Dosha primordial d'une personne dit prakriti. On en distingue sept : Vata, Pitta, Kapha et leurs associations.
Pour jouer à évaluer votre Prakriti, vous pouvez télécharger ce questionnaire ou cet autre, consulter ce site ou encore celui-là.
Cette nature est un équilibre, qui change au gré des saisons, des âges de la vie, des heures d'une journée. Le Dosha dominant va induire une tendance. À partir de la constante originelle on peut estimer s'il y a déséquilibre. Ce qui est manifeste se nomme vrikruti. Vrikruti évolue constamment d'un état vers un autre au gré des qualités de la matière dites gunas. L'Ayurvéda en donne trois : tamas, rajas et sattva. Respectivement : La lourdeur, la lenteur, l'obscurité, la stagnation, la constance, l'essence, la ressource / L'agitation, la volonté, l'interaction, la vitesse, la transformation, le mouvement / L'inspiration, l'élévation, les valeurs nobles, la lumière, le détachement, l'éternel référent.
L'Ayurvéda dit : si le Dosha est en excès, ajouter l'élément contraire pour le tempérer, si le Dosha est faible, augmenter l'élément qui le compose pour le renforcer. Les Doshas sont des intelligences organiques qu'il est bon de préserver pour qu'elles alimentent leurs fonctions respectives en bon ordre. Vata: principe de mouvement, Pitta: principe métabolique, Kapha: principe de cohésion.
La première façon de prendre soin de sa santé est de veiller à adopter une alimentation et un comportement en accord avec son Dosha. Vient ensuite la pratique du Yoga, ou toute autre gymnastique énergétique, qui amène progressivement le corps et l'esprit à agir comme un seul être. Le massage traditionnel est comme un guide précieux, il va écouter vrikruti, guider le corps et les doshas ainsi que la personne à réintégrer leur nature.
Dhanvantari, dieu de l'Ayurvéda
DhanwantariIl est une incarnation de Vishnu, un avatar. Il fut sans doute un remarquable médecin, chirurgien, herboriste de l'Antiquité. L'Ayurvéda, ou science de prolonger la vie, puise son savoir à l'aube des premières civilisations, il y a 5000 ans, lorsque l'humain était aux prémices de l'étude de la réalité.
Il tient dans chacune de ses quatre mains un attribut qui témoigne de l'action de sa médecine :
– Le pot renferme Amrita l'élixir d'immortalité. On le retrouve dans les quêtes taoïstes sous forme de perle, pilule d'immortalité. Cela serait le résultat d'un processus d'alchimie interne et le substrat tiré de l'énergie sexuelle (la Kundalini) transformé en nectar pranique, que le Yogi et la Yogini assidu(e) cultive.
– La branche d'herbe Tulsi (basilic sacré) représente le soutien que la nature nous fournit pour combattre la maladie. Elle est le fondement de la pharmacopée.
– La roue de Chakra rappelle d'agir en chœur avec les énergies subtiles et divines.
– La conque relique rappelle que tout est vibration. Témoin de la création du monde sorti de l'océan primordial par un son fondateur ÔM, le son est le moyen ultime pour s'adresser à l'âme individuelle Jivatman. Jivatman est le soi autonome, parcelle en l'humain du divin, il se voit séparé mais porte en lui Atman. Atman repose en Brahmâ. Il est la conscience cosmique indivisible dont l'âme est le reflet.
Nadi et Kosha
Issu du vocabulaire védique (Inde), on dit qu'ils sont au nombre de 72 000. En un mouvement incessant d'allées et venues, le Prana circule dans un réseau aux ramifications complexes, parfois plus fines qu'un cheveu, que les anciens ont identifié et nommé Nadi : Mai et Jing jin en Chine, méridiens et canaux en Occident. Les Nadis sont la somme des méridiens connus de l'acupuncture chinoise plus tous les réseaux subtils au-delà du corps physique.
Ce réseau irrigue et relie entre eux les cinq corps Koshas, qui sont les cinq enveloppes de la conscience dont le moi intérieur s'habille :
Anandamaya kosha, corps de béatitude, le spirituel, l'origine du soi.
Vijñanamaya kosha, corps de connaissance, la conscience individuelle.
Manomaya kosha, corps de l'esprit, le siège de l'identité.
Pranamaya kosha, corps des souffles, de santé, éthéré.
Annamaya kosha, corps de nourriture, physique.
Ojas
Le massage reçu régulièrement est particulièrement adapté pour l'entretenir.
Ojas est, selon l'Ayurvéda, l'élixir du corps. Il circule dans et à la surface du corps. La jeunesse rayonne de cette attractivité naturelle, Ojas contribue à la joie et à la bonne humeur. C'est lui qui nous fait la peau luisante et l'œil pétillant, nous rend beau, prêt à l'amour, plein d'appétit. Il aide au bonheur et au charisme.
On peut le comparer au Jing de la médecine traditionnelle chinoise.
Prana
C'est le souffle de vie et il peut être associé au Chi chinois ou Qi.
La description indienne en fait une substance lumineuse, immatérielle mais tangible. C'est par le souffle, dans des postures choisies, que les exercices Pranayama sollicitent le Prana de façon à guider en un sens ou un autre son parcours dans les Nadis.
La libre circulation du Prana est de fait capitale au maintien de la force vitale. Tout comme les liquides organiques irriguent, nettoient et nourrissent le corps biologique, le Prana remplit cette fonction à un niveau subtil, tout en étant, d'autre part, le véhicule essentiel rendant possible le processus vital, voilà pourquoi on l'appelle communément énergie.
Prana est l'un des cinq vayu ou vent interne, rattachés au dosha vata: Prana, Udana, Apana, Samana, Vyana. Ces vents circulent dans le corps pour agir sur le métabolisme et la physiologie biologique, psychologique, émotionnelle et karmique.
Tailam ou huiles de massage
Les huiles de massages utilisées sont à base de sésame ou de tournesol biologiques crackées. Il peut leur être ajoutées une préparation d'huile indienne spécifique ou quelques gouttes d'huile essentielle, en accord avec le patient et la thérapeutique engagée.
Pour obtenir leurs huiles thérapeutiques, les médecins ayurvédiques font doucement chauffer dans un même chaudron, une huile de base avec une préparation de type décoction ou infusion herbale jusqu'à complète évaporation de l'eau. L'huile a alors absorbé les principes actifs des plantes.
Pour rendre une huile de consommation, trop acide pour la peau, adaptée au massage: cracker l'huile en la faisant chauffer jusqu'à ce qu'une goutte d'eau versée à sa surface explose sous l'effet de la chaleur. Filtrer si dépôt.
Tao DAO
Lorsqu'on le trouve, il n'y a rien ; il est l'origine indifférenciée de toute chose, depuis la nuit des temps. Le Tao ou Dao nous montre la voie, le chemin, éternellement quotidien et actuel. Lui accorder sa foi c'est accepter d'ouvrir les portes de sa conscience vers la connaissance de l'universel. C'est aussi se situer comme chercheur de bien et d'harmonie. Ongia ene Gogoa, le bien est mon culte.
Adopter le Tao, c'est tendre à vouloir cultiver la force-vie en tout et en soi. La voie taoïste propose des techniques et des exercices qui vont dans ce sens. Le Tao ésotérique ne revêt jamais le masque de rituels dogmatiques baignant le dévôt dans la confusion de sa nature véritable. Le chercheur sincère y trouvera un savoir vivre basé sur une approche scientifique des fonctionnements de la réalité. Cela débouche sur une spiritualité aux fondements naturels.
Δ Haut de page

Valid HTML 4.01 Strict